Jumencourt : Perm’api
ou la culture du vivre en harmonie
Par
Depuis quelques moi s, l’association propose de découvrir la permaculture qui vise à prendre en compte les rythmes et fonctionnements de la nature.
34>te
« C’est compliqué, c’est vaste. » Définir la permaculture n’est pas
chose simple, même pour Damien Paris qui baigne dedans depuis presque 4ans. Car
elle touche à tout : techniques de jardinage, construction, gestion de l’eau…
Tout peut être vu à travers les yeux de la permaculture.
« C’est créer un lieu, une démarche, une dynamique socialement
équitable et écologiquement durable », résume l’un des fondateurs de
l’association Perm’api (contraction de permaculture et apiculture). Le principe
est donc de prendre en compte l’ensemble avant toute action, regarder comment
les choses interagissent, c’est le « design ».
Et de laisser, au maximum, la nature « s’autogérer ».
Dans le jardin de Damien Paris, tout semble ordonné malgré le
côté sauvage des cultures.
Des cucurbitacées poussent d’eux-mêmes au sein d’un potager ; les pieds de tomates sont rarement arrosés ; en lieu et place du désherbage, le Jumencourtois privilégie le paillage.
Des cucurbitacées poussent d’eux-mêmes au sein d’un potager ; les pieds de tomates sont rarement arrosés ; en lieu et place du désherbage, le Jumencourtois privilégie le paillage.
Un concept ou mode de vie qui est peu connu dans le secteur, et
pour cause. Damien Paris, pour se former, a dû se rendre près de Limoges.
Depuis 2012-2013, il est « certifié en permaculture ». S’il a déjà proposé des
initiations, ses « élèves » venaient principalement de Reims ou Paris. « C’est dommage parce qu’il y a plein d’acteurs dans la région. » Il a donc lancé l’association
Perm’api. Ou plutôt ce « groupement de personnes ». « Le but, c’est de créer des stages et des animations. »
Vers des « chantiers participatifs »
Il a donc déjà pris contact avec la communauté de communes du
Val de l’Ailette (CCVA) pour, par exemple, tenir des « ateliers dans les écoles ». D’autant que Damien Paris a une
expérience en tant qu’animateur et a l’habitude de travailler avec tout type de
public, effectuant des remplacements à l’APEI (Association de parents d’enfants
inadaptés) de Laon.
Parallèlement, le Jumencourtois souhaite proposer le même type
d’initiation sur l’apiculture. Même, il veut mettre en place des « chantiers participatifs » dès septembre, où chacun contribue
tout en apprenant le « savoir-faire ».
D’autant que sa compagne propose une activité complémentaire,
étant dans la « branche permaculture humaine ». Sophrologue-relaxologue, elle
s’installe dès septembre et intervient déjà dans les écoles ou l’APEI de Laon.
Et Perm’api est en recherche constante de nouveaux intervenants et partenaires.
L’objectif étant, toujours, de partager leurs connaissances. Mais aussi de
s’enrichir au contact des autres.
Contact : www.permapi.fr
À la redécouverte de Leuilly
Une autre association du Coucyssois a vu le
jour. Ou plutôt revu le jour en novembre. Hysope avait été lancée en 2010 en
créant un festival des plantes médicinales, avant de se mettre en sommeil. Une
thématique choisie et réfléchie en raison de l’histoire peu connue de
Leuilly-sous-Coucy. Car « jusqu’aux années 1960, il y avait une culture de plantes
médicinales »,
destinées aux laboratoires pharmaceutiques parisiens, indique Damien Paris. « Le but de l’association, c’est
de faire revivre ce patrimoi ne. » Sauf qu’entre les archives disparues et le peu de témoi ns, la dizaine de
bénévoles peine à retracer l’histoire.
« On veut trouver des personnes-ressources », poursuit le Jumencourtois. Afin
d’enrichir leurs connaissances, même si « on a commencé les semences de graines pour pouvoir refaire une
petite culture ».
Hysope est donc en construction. Pour se faire reconnaître, et peut-être
recueillir davantage d’informations sur l’histoire du village, elle tiendra un
stand (tout comme Perm’api) au festival des Vers solidaires, à Saint-Gobain. Et
présentera une « petite rétrospective »
de l’événement proposé en 2010 à la fête communale de Leuilly-sous-Coucy, en
septembre prochain. Elle espère ainsi réveiller les mémoi res
Voir l'article sur le site de l'Aisne Nouvelle :